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    Le galon le plus facile à faire sur une camp!

     

    La saison se termine et j'en avais un peu assez de me prendre la tête à rester vigilante à mes tours de rotation, tout en causant avec le public, ce qui génère régulièrement des erreurs dans les motifs.... arghhhhh!

    Alors pour ce week-end, j'ai testé un galon sans obligation de rotation fixe... j'ai fait un enfilage fils clairs/fils sombres comme pour des chevrons, et tout au long des deux journées, j'ai tissé de manière totalement aléatoire, 4 tours avant, puis 7 arrière, ou 5 tours avant et 3 arrière, bref, un rêve pour mon pauvre cerveau qui n'a pas eu besoin de se fatiguer à réfléchir. Et pour mes pauvres yeux qui n'ont plus eu à s'écarquiller pour démonter plusieurs tours erronés.

    Ben finalement je l'aime bien ma ceinture, elle fait son petit effet! Et dire que c'était si facile à tisser!!

     

    Le galon le plus facile à faire sur un camp!

     

    Le galon le plus facile à faire sur un camp!

     

    Le galon le plus facile à faire sur un camp!

     

     


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    Deuxième manteau.... pour l'homme!!

     

    En prévision des animations médiévales de l'hiver, j'ai donc attaqué depuis un mois ce gros chantier : nous faire des manteaux en laine, histoire de se réchauffer un peu dans les ruelles en courant d'air glacial des villages médiévaux!

    Dans le précédent article, j'ai présenté le premier manteau réalisé, pour femme.

    Il me fallait aussi couvrir un peu Môsieur, surtout que c'est lui le plus frileux!

    Deuxième couverture en laine tissée grossièrement, dénichée elle-aussi dans le bric-à-brac de l'Emmaüs du coin.

    Trop contente quand je l'ai trouvée... avec des brins de végétaux coincés encore dans la laine filée, un vrai textile brut de chez brut. Et puis pas cher..............

    Deuxième manteau.... pour l'homme!!

     

    J'ai choisi de réaliser ce vêtement chaud sur le modèle d'un gambison, je n'ai pas trop trouvé d'éléments historiques concernant les manteaux d'homme, et je ne voulais pas d'une cape qui ne permet pas de travailler sur les ateliers.

    J'avais encore des laines teintées aux plantes, et pour lui tisser du galon, mon choix s'est arrêté sur le principe d'un galon de Hallstatt III... mais en modifiant légèrement les systèmes de rotation.

    Pour le Hallstatt, on avance tous les cartons pendant 4 tours vers l'avant, puis sur 2 tours on tourne ceux des bords vers l'avant encore pendant que ceux du milieu tournent vers l'arrière. Ensuite, pendant deux tours à nouveau, on tourne ceux du milieu vers l'avant pendant que ceux des bords tournent cette fois vers l'arrière, et enfin, on finit le système avec tout le monde qui tourne vers l'arrière pendant 4 tours.

    Au lieu de ce rythme de 4/2/2/4 tours, moi j'ai allongé le dessin, en faisant 4/4/4/4.

    Mon motif est donc un missed-hole différent, et je l'aime bien aussi.

     

    Deuxième manteau.... pour l'homme!!

     

    Par-contre, presque 6 mètres à tisser, je n'en voyais pas le bout!!

     

    Deuxième manteau.... pour l'homme!!

     

    Deuxième manteau.... pour l'homme!!

     

    Mais avec un peu de persévérance on arrive à tout, et voilà le vêtement terminé.

    Il a déjà été utilisé ce week-end pour les journées du patrimoine, histoire de protéger Môsieur

    du méchant vent frisquet qui s'était permis de s'inviter...........

     

    Deuxième manteau.... pour l'homme!!

     

    Deuxième manteau.... pour l'homme!!

     

     


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    Une petite cuisson de feuilles de figuier au chaudron!

     

    C'est toujours sympa de montrer aux gens sur un campement médiéval, comment se passe une opération de teinture.

    Le feu, ça plaît, même si ça fume un peu, et puis j'aime beaucoup les réflexions des gens devant cette tambouille inhabituelle. En l'occurrence ce jour là, à Bourdeaux, dans la Drôme, le bois qu'on nous avait fourni n'était vraiment pas sec, et j'ai eu toute les peines du monde à faire tourner ce feu et à obtenir l'ébullition... mais quand on n'a pas la puissance, on a la patience, et s'il a fallu trois heures au lieu d'une, les opérations ont bien marché quand même.

    Dès le matin, allumage du feu, et découpe des feuilles de figuier fraîches en petits morceaux.

     

    Une petite cuisson de feuilles de figuier au chaudron!

     

    Une petite cuisson de feuilles de figuier au chaudron!

     

    Durant toute la matinée, le chaudron a frémi, les feuilles ont peu à peu donné leur couleur au bouillon, et moi, je causais avec le public d'histoires de teinture et de bouts de laine tout en touillant de temps en temps ma mixture.

     

    Une petite cuisson de feuilles de figuier au chaudron!

     

    Une petite cuisson de feuilles de figuier au chaudron!

     

    "C'est la soupe pour ce soir?..."

    Bon c'est vrai que d'habitude, sur le campement, y a le cuistot qui en effet prépare de bons petits plats au chaudron... mais là non. Pas question de manger ça!!!

     

    Une petite cuisson de feuilles de figuier au chaudron!

     

    L'après-midi, après avoir filtré le bouillon et enlevé les résidus de feuilles cuites, c'était reparti pour une nouvelle cuisson laborieuse avec du bois toujours aussi vert...

    Et là, nouvelles questions : "Vous cuisez des spaghettis?...."

    Faut dire que dans l'eau, au milieu des bulles du bouillonnement, on dirait bien des pâtes qui cuisent, mais  décidément non, on ne mangera pas ce qu'il y a dans mon chaudron!... non mais...!

     

    Une petite cuisson de feuilles de figuier au chaudron!

     

    Allez, je vous l'avoue, on a quand même mangé quelque chose!

    Une fois ce feu en plein effort, on lui a proposé de garder quelques forces pour cuire des oublies au miel... miam!

     

    Une petite cuisson de feuilles de figuier au chaudron!

    Il a fallu être patient, mais... y en avait quand même une pour chacun!!!

     

    Une petite cuisson de feuilles de figuier au chaudron!

     

     

     

     


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    Galon droit, puis en courbe... un défi...!

     

    La saison des médiévales de l'été se termine, mais de nouvelles journées de fête se profilent à l'horizon de l'hiver, et là, se pose une grande question existentielle: que porter sur un camp en plein mois de décembre, pour ne pas geler sur place?

    Alors j'ai décidé de m'attaquer à un gros chantier: nous faire des manteaux à peu près historiquement corrects, en laine bien sûr, et bordés de galons. Voilà donc une expérience intéressante! D'abord, trouver des toiles de lainage assez chaudes, mais ... à petit prix! Mission accomplie, chez Emmaüs, les vieilles couvertures étaient à 5 euros, et j'ai eu la chance de tomber sur des pièces en pure laine, qui sans nul doute nous protègeront des frimas de l'hiver.

    Après recherche de sources historiques, je choisis pour mon manteau, un modèle long et ample, simple, et juste fermé par une attache devant, comme pour une cape.

     

    Galon droit, puis en courbe... un défi...!

     

    Lui tisser un galon pour tout le tour des devants et col relevait pour moi d'un défi de taille : tisser en une seule pièce un galon qui serait d'abord droit sur 1,30m, puis courbe pour épouser au mieux l'encolure dos, et à nouveau droit sur 1,30m.

    Forte de mon premier essai de galon courbe pour l'encolure de la tunique bleue (voir précédent article...), je m'attelle à la tâche sans vraiment être sûre de mon coup. Eh oui, la précédente fois, j'ai tissé des galons droits pour les manches, et en une deuxième fois le galon courbe, que j'ai géré tout seul sur le métier.

    Mais bon, au bout de mes 1,30m de galon droit bien enroulé sur lui même, je commence à décaler la suite du galon en l'enroulant peu à peu en biais, et en retendant les fils de laine du côté qui rétrécissait, au fur et à mesure de l'avancée de la bande. ça avait l'air de pas mal se passer...

     

    Galon droit, puis en courbe... un défi...!

     

    Pour ne pas trop prendre de risque, j'ai enlevé le tout du métier lorsque j'ai pensé avoir fini la courbe, histoire de vérifier si mon truc avait marché.... bon, je manquais par endroit de régularité, mais globalement ça le faisait! Alors, j'ai tout replacé sur le métier et j'ai à nouveau tissé bien droit les 1,30m de la deuxième longueur devant.

     

    Galon droit, puis en courbe... un défi...!

     

    Galon droit, puis en courbe... un défi...!

     

    Galon droit, puis en courbe... un défi...!

     

    Quelques heures de couture plus tard, le manteau est bordé de son galon, qui épouse à peu près correctement l'encolure, et s'il fait vraiment trop chaud pour l'essayer ces jours-ci, j'anticipe de belles médiévales en décembre, chaudement protégée du froid!

     

    Galon droit, puis en courbe... un défi...!

     

    Galon droit, puis en courbe... un défi...!

     

     


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