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Je n'avais pas encore pris le temps de me pencher sur la technique du double-face, voilà qui est fait!
J'ai tissé un morceau d'étude, qui m'a permis au fil des motifs - et des erreurs!-
de mieux comprendre comment ça marche!
Là aussi, comme dans les techniques d'enfilage, tout est important,
l'alternance des cartons enfilés en S ou en Z,
le démarrage du motif sur des tours avant ou des tours arrière,
et aussi, mais ça c'est évident, l'importance de ne pas oublier un carton en route
quand on tourne dans un sens ou dans un autre!
J'avais préparé la grille de dessins en inscrivant à chaque fois le sens de rotation,
et en laissant un espace d'un point entre chacune des lettres.
Je n'avais pas fait attention à ce que les deux S soient sur un démarrage identique,
et l'on voit bien ici l'importance des tours avant ou arrière
il y a un S qui est beaucoup plus net que l'autre !!
Pour les motifs que j'ai mis au début et à la fin, moins de souci.
J'avais choisi de faire des petites choses symétriques, en mettant à chaque fois
2 cartons de large pour la valeur d'un trait
et cela a bien donné le rendu que j'attendais.
Maintenant prochaine étape: trouver des motifs d'animaux,
et un alphabet un peu moins 'moderne' pour tisser une devise médiévale!!!
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Pour réunir plusieurs de mes plaisirs, est arrivée dans la maison une citole médiévale,
commandée cet hiver au luthier Philippe Berne, qui exerce son art à Vanosc (07).
Avant de pouvoir chanter en m'accompagnant, il me faut déjà l'apprivoiser!
Cet instrument n'est pas une guitare, et j'en ignore encore les secrets!
Avant d'espérer faire courir mes doigts sur son manche, il fallait lui donner une position contre moi,
me voilà donc à lui tisser une courroie sur-mesure en fils de lin.
Pour accrocher cette courroie à la table d'harmonie, j'ai tenté la fabrication d'une 'boutonnière' tissée.
Pour cela, j'ai commencé mon tissage avec deux fils de trame, un dans chaque sens, qui se croisaient à chaque passage.
J'ai tissé sur un centimètre et demi comme ça, avec deux fils, puis je les ai séparés, en tissant avec chaque fil
sur la moitié de la largeur de la courroie, séparément, pour créer deux bandes parallèles.
C'était un essai, mais j'étais contente de voir que ça marchait...
Bon, pas tout à fait régulier et précis, mais au-niveau utilitaire, la solution est bonne!
Comme je ne me rendais pas compte à l'avance du format nécessaire
pour que la boutonnière passe sur le piton d'attache de l'instrument,
je l'ai tissé la boutonnière un peu trop longue...
J'ai donc rajouté un petit cordonnet pour resserrer autour du piton
et maintenir la citole bien attachée lorsque je la saisis et que je passe la courroie sur mon épaule,
histoire de ne pas risquer de la faire tomber.
De l'autre côté, j'ai terminé avec des tresses nattées qui permettent de l'accrocher au manche en réglant la longueur.
Voilà qui est fait ! Il n'y a plus qu'à découvrir les possibilités de l'instrument!
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